1995, vous vous souvenez ? En plein cœur des tendances marines ou gourmandes de l’époque, sort un parfum à contre-courant. Marie-Solange Galzy se souvient de cette pépite signée Hermès.

24 Faubourg : l’adresse est mythique, son parfum le devient.

En 1995, Hermès crée ce qui reste aujourd’hui encore pour moi un grand classique de la parfumerie.

Le parfumeur Maurice Roucel l’imagine solaire, pour une femme dans sa plénitude. Méditerranéenne de préférence selon la marque à l’époque.

Tiaré, jasmin sambac animal, fleur d’oranger, iris poudré au zénith… son cœur capiteux est une bouffée sensuelle qui s’étire sur un lit de patchouli, santal, ambre gris et vanille.

Il est élégant et présenté dans un flacon comme un carré Hermès flottant au vent. Il laisse entrevoir un jus doré comme baigné de soleil, intemporel.

24 Faubourg est un parfum à part dans le paysage olfactif de son époque.

Les années 90 sont en effet marquées par des fragrances plus transparentes et océaniques comme L’Eau d’Issey d’Issey Miyake (1992)… Mais aussi par une vague gourmande avec des notes réconfortantes et addictives comme Angel de Thierry Mugler (1992). Il s’éloigne aussi d’autres floraux emblématiques tel Trésor de Lancôme (1990) avec son bouquet beaucoup plus fruité.

Un parfum à part qui souffle cette année ses 30 bougies. Joyeux anniversaire 24 Faubourg !

Et vous, quels sont vos parfums mythiques des années 90 ? Connaissez-vous 24 Faubourg ?

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2 commentaires à “24 Faubourg d’Hermès, un joyau parfumé qui fête ses trente ans

  1. Laure

    24 Faubourg d’Hermès est effectivement devenu, après l’adresse, un parfum mythique que je connais, mais n’ai jamais porté.
    Le flacon est magnifique avec l’évocation du carré Hermès emblématique.
    En 1995, j’ai porté un Pleasures d’Estée Lauder, le temps d’un grand flacon. Un floral pas tout à fait mythique, mais qui fête tout de même ses trente ans cette année. Il s’inscrit dans la durée. Et il m’a valu de nombreux compliments !!!

    1. Parfumista

      Merci Laure.
      Pleasures est superbe aussi, faussement simple.
      Il mériterait d’être redécouvert 🙂

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