Au cœur de son laboratoire, Bertrand Duchaufour présente les différentes facettes de la fragrance Nuit de Tubéreuse, composée pour L’Artisan Parfumeur. Nous vous proposons aussi quelques grands classiques autour de cette fleur emblématique.

tubéreuse

La tubéreuse est une fleur blanche riche et capiteuse. Selon la façon dont elle est travaillée, elle peut développer des facettes laiteuses, solaires, camphrées, jasminées ou encore fruitées…

Le parfum Nuit de Tubéreuse (2010) se pare de notes vertes, épicées, boisées et légèrement baumées. Bertand Duchaufour, qui a réalisé cette création pour L’Artisan Parfumeur, en parle un peu ici :

Nuit de Tubéreuse est un vrai coup de cœur olfactif. Et grâce à ses facettes épicées et boisées, il est tout à fait portable aussi bien par les femmes que par les hommes. Que ce soit pour le soir, ou au quotidien. Pour autant c’est un parfum avec beaucoup de personnalité !

Sans forcément le savoir, vous connaissez très probablement de nombreux parfums comprenant de la tubéreuse dans leur composition.

Outre les grands classiques que sont Carnal Flower des Editions de Parfums Frédéric Malle et Tubéreuse Criminelle de Serge Lutens, n’hésitez pas à redécouvrir Poison.

Créé en 1985, ce grand classique signé Dior fête ses 30 ans cette année !

Voici aussi quatre créations ‘tubérosées’ qui valent le coup de nez…

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Do Son de Diptyque est le doyen de cette sélection (2005). Ses tonalités florales miellées se mêlent à des muscs blancs lactés. Le rendu est suave et élégant.

Solaire et facile à porter, Tuberose Angelica (2014) fait partie de la ligne de colognes intenses signée Jo Malone. La tubéreuse y est associée à l’angélique ainsi qu’à des notes ambrées, et boisées selon les peaux.

White Tubereuse (2014) de Reminiscence dévoile des facettes épicées, fruitées, boisées et musquées. C’est une fragrance puissante au caractère très affirmé.

Enfin, Iris Tubereuse (2014) de Creed, dont le nom indique assez explicitement la composition, comprend des notes florales de lys, de muguet, de fleur d’oranger…

Et vous, aimez-vous les parfums à la tubéreuse ? Quels sont vos coups de cœur ?

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11 commentaires à “La tubéreuse, vue par Bertrand Duchaufour

  1. nath

    Bel article une fois de plus !
    Pour ma part, j’aime la tubéreuse dans CEDRE de LUTENS.
    Au plaisir de vous lire !

  2. Laure

    Bonjour,

    Merci beaucoup pour ce très bel article.

    La tubéreuse est devenue trop capiteuse pour moi, ce qui fait que je la laisse de côté à mon grand regret.

    J’ai aimé et porté Chloé par Karl Lagerfeld, une tubéreuse solaire qui me mettait systématiquement de bonne humeur.

    Bonne journée !

  3. Lilie

    Je viens de découvrir Simply Divine, de Diana Vreeland, construit autour de la tubéreuse.
    J’avais quelques préjugés sur la marque, mais j’ai trouvé cette tubéreuse classique, un peu grande diva, assez élégante… et agréable à porter.

    1. Parfumista

      Bonjour Lilie,
      Merci de votre message.
      Oui, très intéressante cette ligne de parfums Diana Vreeland finalement.
      On essaie de vous en parler davantage prochainement…
      Belle journée parfumée.

  4. Solance

    Pour ma part, je suis « entrée en tubéreuse » via le regretté feu « Fragile » de JP Gaultier qui a été mon parfum signature quasiment de sa création à sa disparition, pendant plus de 10 ans…

    J’ai cherché à le remplacer ensuite par le pionnier des parfums tubéreuse, celui de Robert Piguet crée par l’avant-gardiste Germaine Cellier en 1948 je crois, j’ai nommé le magnifique et théâtral « Fracas »…

    « Carnal Flower » de Frédéric Malle représente à mes yeux la perfection et le naturel de la beauté tubéreuse à l’état pur… une vraie merveille hélas très coûteuse…

    « Tubéreuse criminelle » de Lutens est étonnante, pharmaceutique presque, fascinante…

    « White » Tubéreuse est un beau parfum, solaire, épicé mais je lui préfère « Fracas » ou « Carnal Flower »….

  5. GERAUD

    Bonjour,
    La plus belle tubéreuse c’est celle de Germaine Cellier. Un nez avant-gardiste. Elle a créé « FRACAS » en 1948 pour le couturier PIGUET qui n’existe plus aujourd’hui.
    On ne trouve plus ce parfum dans sa version originelle. J’essaie, de le recréer pour ma propre consommation à partir de matières naturelles que l’on peut encore se procurer chez certain fournisseur à des prix exorbitants.
    Mais qu’importe, lorsque l’on porte un parfum UNIQUE .
    La tubéreuse est une fleur magique, son parfum est envoûtant et inoubliable.

  6. Coromandel

    Mes tubéreuses préférées sont Carnal Flower (du caractère mais tout a fait domptable !), Tubéreuse Couture de Pierre Guillaume (même si la note d’ouverture, camphrée, peu surprendre) Beyond Love by Kilian (très femme fatale, un parfum solaire). J’aime aussi celle d’Arquiste dans Flor y Canto mais elle n’a que très peu de tenue sur ma peau, et c’est bien dommage !

    1. Jarry

      Bonjour,
      Je découvre votre site très intéressant.
      Concernant la tubéreuse, sur les avis du site Auparfum, j’ai découvert le parfum Dare de Madonna (et oui !) et ma fois, il vaut le détour.

      1. Parfumista

        Bonjour Jarry,
        Merci de votre commentaire. C’est vrai que ça change des parfums de célébrités habituels !
        A bientôt sur Parfumista…

  7. sikkim

    Je ne supportais pas la tubéreuse, et j’avais détesté Mahora de Guerlain.

    Mais un jour alors que je me dirigeais vers la sortie de la parfumerie où j’étais venue me ravitailler en ce très beau « Histoire Charnelle » d’Hubert Maes, la vendeuse s’empare d’un flacon et m’asperge sans me demander mon avis d’une nouveauté. Je n’ai pas voulu lui montrer que je n’appréciais pas que l’on m’impose ainsi une senteur, et j’ai quitté la boutique un peu furieuse.

    Seulement ce parfum vaporisé de force s’est avéré m’intéresser et m’enchanter. C’était une senteur fleurie, fraîche tirant légèrement vers le vert d’un jasmin que l’on écrase entre les doigts, capiteuse, laiteuse, lisse et très joueuse. Un délice, une merveille.

    C’était « Trois Fleurs » de Parfum d’Empire et ce parfum regorge de tubéreuse me précise la même vendeuse quand, de retour à cette parfumerie, je lui en demandais un flacon.

    Non seulement un parfum inattendu m’a fait aimé l’insupportable, mais depuis je ne peux plus me passer de « Trois Fleurs » mais aussi d' »Indiana » de Creed. Quant à mes échantillons de Mahora que j’avais gardés pour la joliesse des flacons, je les ouvre très souvent et je regrette même que Guerlain ne le propose plus.

    1. Parfumista

      Très belle histoire… Même si la vendeuse aurait gagné à être un peu plus diplomate.
      Heureusement qu’elle ne vous avait pas vaporisé avec une fragrance gourmande ultra intense 😉

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