Quand les jours raccourcissent et que le froid commence à pointer son nez, quels parfums privilégier ? Faraz nous recommande un encens d’un autre genre, doux et chaleureux.
L’été et la rentrée sont déjà loin derrière nous. Pour moi, ils sont passés de manière insaisissable et furtive, laissant leur place définitivement à l’automne qui est bien plus qu’installé.
Les nuits d’été cèdent place aux longues nuits d’hiver qui arrivent. Littérature victorienne et effluves suaves sont au rendez-vous ! Jane Eyre de Charlotte Brontë et l’eau de parfum encens suave de Matière Première.
Oui je sais, il ne fait pas probablement pas encore assez froid pour porter un parfum aussi puissant olfactivement… mais je m’accommode peu des conventions !
Connaissez-vous ce parfum signé Aurélien Guichard ?
C’est un encens riche et envoûtant (encens, labdanum, benjoin, vanille, café), dans lequel on s’enveloppe et qui réchauffe le cœur.
Mais je pense aussi à un autre parfum superbe autour de cet ingrédient. Encens flamboyant de Goutal, qui m’enivre complètement.
Et vous, que portez-vous quand le temps se rafraîchit ? Aimez-vous l’encens dans les parfums ?
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J’éprouve une fascination profonde pour les parfums où les notes d’encens créent une ambiance mystérieuse et envoûtante. Dans ma collection, plusieurs flacons sont imprégnés de cette essence sacrée, mais Tourmaline Noire d’Olivier Durbano est sans doute celui que je préfère. Ce parfum cabalistique évoque l’obscurité d’une crypte ancienne, un sanctuaire intemporel. Là, dans la pénombre, les arômes de terre, de pierres de salpêtre s’entremêlent aux vapeurs de l’encens, créant une atmosphère presque surnaturelle. Les bougies vacillent, éclairant faiblement ce lieu chargé de prières et de chants grégorien où chaque volute d’encens semble s’élever en quête du divin…
Bonjour Daniel ,
Merci pour l’intérêt que vous portez à mon article.
Ah, je suis d’accord avec vous ! L’encens est inqualifiable à mon sens tant il est puissant spirituellement, il a une dimension ésotérique comme vous le rappelez si bien.
Bonsoir,
Par temps froid, j’aime porter Cabochard en edt et dans une de ses reformulations moins âpre.
Il me convient à merveille. J’aime aussi beaucoup le sillage enveloppant de First de Van Cleef & Arpels en edp.
Quant à l’encens, quand il est trop présent, je le trouve déprimant. J’ai toutefois porté Indian Holi de Kenzo, discontinué, remis sur le marché et discontinué. C’est dommage car l’encens était présent, sans être dominant.
Belle soirée parfumée
Bonjour Laure,
Merci pour votre soutien constant 🙂
Pourquoi trouvez-vous l’encens déprimant ?
Pour les références que vous citez, ce sont des parfums que j’aime beaucoup.
Pendant des années, j’ai trouvé l’encens totalement inintéressant.
Puis j’ai découvert Passage d’Enfer d’Olivia Giacobetti.
Encore aujourd’hui c’est mon parfum préféré.
Grâce à lui j’ai découvert comment la note d’encens pouvait être manipulée pour déployer tout son potentiel…
Bonjour Max,
L’encens est une matière étonnante en effet : pour moi, elle revêt une dimension quasi-mystique…