La plus gourmande des créatrices de parfums dévoile un masculin attachant et original. Si le packaging évoque la verdeur et la nature, la fragrance, pas du tout.
On aime ou déteste le design du dernier parfum masculin de Lolita Lempicka, mais force est de reconnaître que la fragrance sort du lot au milieu des bois ambrés oxygénés de Paic Citron qu’on respire au rayon homme des Sephonnaucibé.
L’étui est assez moche, disons-le franchement et pourrait évoquer un fond d’écran proposé par Windows. Le flacon est simple et reprend le nouveau look du classique masculin de la créatrice. Le bouchon asymétrique en bois étant remplacé par un bouchon translucide dans une teinte vert d’eau identique à celle du flacon.
Une jolie couleur trompeuse qui laisserait augurer des notes de romarin ou de basilic, ou pourquoi pas de mousse ; le tout rafraîchi d’un soupçon humide suggéré par la rivière sur l’étui.
Que nenni ! Green Lover est en réalité un parfum atypique dominé par une vanille fraîche rencontrant une belle note de gin tonic.
Les agrumes (mandarine, orange) apportent une certaine pétillance et les bois et les muscs une grande douceur. C’est gourmand mais point trop, en tout cas pas collant. La parfumeuse Maïa Lernout réussit le pari d’une fragrance attachante mais pétillante, signée mais très équilibrée.
Les femmes peuvent le porter si elles le souhaitent surtout celles à la recherche d’une vanille moins sucrée. Pour elles, Lolita Lempicka en profite aussi pour dévoiler un nouveau parfum baptisé Oh Ma Biche.
Le flacon épuré est accessoirisé du même bouchon en forme de biche que LolitaLand. Cependant le parfum est nettement moins sucré et vanillé que son aîné et ne ressemble pas à d’autres gourmands comme La vie est belle ou La petite Robe noire par exemple.
La trame est fruitée autour d’un accord Bellini (cocktail de champagne et de pêche) et d’un effet fruit de la passion. Des agrumes, quelques touches florales transparentes, un zeste de verdeur et une dose de muscs soyeux complètent ce parfum sans prétention mais agréable.
Green Lover : 59 € les 50 ml, 79 € les 100 ml, Oh Ma Biche : 73 € les 50 ml. Prix de lancement sur le site de la marque.
Et vous, quel est votre parfum Lolita Lempicka préféré ? Avez-vous testé ces deux nouveautés ?
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Bonjour,
« Si Lolita » est incontestablement mon Lolita Lempicka préféré… et à sa sortie, j’ai trouvé qu’il se démarquait de l’univers de la maison à l’époque.
Parmi les nouveautés, les deux pourraient me plaire. Je trouve la composition de Green Lover tout à fait à mon goût, passons effectivement sur l’étui.
Oh Ma Biche est plus consensuel, le zeste de verdeur est tentant.
Quant au flacon, il est ravissant. Le bouchon en forme de biche sur un socle épuré est fort judicieux. J’ajoute la calligraphie du nom du parfum en rappel…
Bonne journée parfumée
Ah, Si Lolita… quel joli flacon en forme de trèfle à quatre feuilles. Joli parfum aussi, moins gourmand que d’autres créations de Lolita Lempicka.
Dommage que la marque l’ait arrêté. On le trouve encore sur quelques sites mais peut-être la marque le relancera-t-elle. Quoi qu’il en soit si c’est le cas, il aura un nouveau flacon.
Je n’ai jamais vraiment accroché à l’univers de Lolita Lempicka. La marque semble baigner dans un univers très fantaisie où les elfes, les fées et les nymphes se rentrent dedans à tous les carrefours.
Et puis franchement, qui achèterait un parfum avec une boîte aussi affreuse ? Je suis contre le fait de juger un parfum par le packaging, mais franchement, qui est à l’origine de celui-là ? Le petit neveu aveugle et un peu débile du stagiaire préposé aux cafés ? M’enfin bref, la marque roule pour elle…
Pour ce qui est de la fragrance, en effet, tous les voyants sont au vert (oui, le jeu de mot est un peu nul, désolé), mais d’après ce que vous décrivez, ça n’est pas du tout le cas. Et quel dommage ! J’aurais préféré un CIS-3-Hexenol (odeur de pelouse fraîchement coupée) bien travaillé, doux, quitte à y ajouter une note gourmande pour aller avec l’univers de Lolita Lempicka ! Mais non…
Et bien ils se passeront de moi dans leur clientèle, dommage.
(Quant à « Oh Ma Biche », le nom me fait penser à Louis de Funès s’adressant à Claude Gensac dans Hibernatus et tant d’autres films… Désopilant !)